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Cerise Cannelle
26 février 2007

Témoignage d'une maman : Mon tout petit bébé

Je suis là, contre toi et je te regarde. J’effleure ton visage si doux et si paisible. Tu es ma vie et je te la donne entièrement. J’assouvis tes désirs, je calme tes pleurs, tes faims, je sursaute au moindre de tes souffles, je suis à ton service sans répit. Tu es ma princesse toute-puissante et tu m’as détrônée, moi qui étais la reine de cette maison. Je surveille ton poids, ta taille, je décrypte tes maux, j’alerte tout le monde pour un petit bobo.
Tu prends tout de moi : ma vie qui n’existe désormais que par toi, mes nuits où un simple cri me fait bondir, mes amis que je ne vois plus, mon corps que je n’ose plus partagé avec l’homme de ma vie.
Mais, quand cela cessera ? JAMAIS.
Où sont mes pensées si insouciantes, si libres, si légères ?
Je suis vraiment épuisée et presque éteinte. Mes yeux fatigués sont bordés de larmes. Et quand j’en arrive à cet état d’âme, alors je te regarde. Mais là, tu t’es enfin endormi. Et dans ton sommeil, tu me souris. Et c’est alors tout mon corps qui revit car tu me donnes tant de courage pour recommencer. Je te regarde grandir et fleurir. Tes sourires me transmettent la force de refaire chaque petit geste inlassablement, quotidiennement mais passionnément.
Et puis tu te réveilles, ta bouche me cherche, je te porte contre moi, je te donne ce sein et nous voilà enfin réunis, comme au tout premier jour où nos regards se sont croisés, où nos peaux se sont touchées.
Sache que lorsque tu es née, moi aussi je suis née. Avec toi, j’apprends chaque jour la patience, la persévérance, la tendresse, j’apprends à être mère, à être femme.
Tu fais de moi la maman la plus épanouie et je sais que toi aussi, par mon amour, tu seras heureuse de vivre.

Témoignage d'une maman d'une petite fille, 9 mois, toujours élevée au grain laiteux de maman, gracieuse et bien potelée, 8 kg et 68 cm d'amour et d'espièglerie.

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Commentaires
C
Le traditionnel clivage social, entre d’un côté la mère et de l’autre le père, est aujourd’hui bien dépassé. Désormais, les parents se répartissent les rôles. L’image d’une mère qui materne seule et entièrement son bébé et d’un père qui éduque les enfants à coups de fessées et de brimades a disparu chez les couples qui prônent pour une éducation respectueuse et épanouissante.<br /> <br /> <br /> Avant même la naissance, le père peut s’attacher au fœtus, même s’il ne le sent pas dans son corps. Il est aussi dans cette longue attente. Un lien puissant se construit entre ce trio : avant, pendant et après la naissance du bébé. Une relation affective se développe bien avant la naissance où le père participe activement à la venue de l’enfant. <br /> Pendant la préparation à naissance, par exemple grâce à l’haptonomie, la science de l’affectivité, le père soutient la future maman et la guide pour vivre ensemble cet accouchement qui peut sembler très douloureux. L’aide du père est primordiale pour affronter cette « naissance sans violence ».<br /> <br /> La venue de l’enfant change beaucoup la vie de couple, qu’il faut réorganiser. Si la mère apporte au bébé, posée contre sa poitrine, chaleur, bien-être, nourriture, réconfort, le père sécurise l’enfant. Le couple se soutenant mutuellement, la mère met au monde l’enfant et le père l’ouvre au monde. Ils parcourent ensemble le chemin de la vie et guident l’enfant vers sa propre vie.<br /> <br /> <br /> La vie de couple se métamorphose avec la naissance d’un enfant. Une autre histoire à trois est à écrire et à construire. Elle doit se faire dans l’amour, l’homme pour sa femme, la femme pour l’homme et les parents pour leur enfant qui s’épanouit dès lors dans l’harmonie et la confiance en soi.
H
Et papa, il est où dans tout ça?
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